La Global Game Jam réunit tous les ans des dizaines de milliers d’amoureux du jeu vidéo partout dans le monde. Quand on parle des amoureux, on parle de ceux qui les font : développeurs, game-designers, graphistes etc. En parlant des développeurs, Epitech se démène pour aider à la bonne organisation des Global Game Jams (GGJ) en France depuis 3 ans. Pour cette GGJ 2017, le réseau national des 12 écoles Epitech a pris toute sa part, et toutes ses parts de pizzas et de gâteaux et de boissons sucrées aussi, parce qu’il fallait tenir, depuis vendredi 20 soir à dimanche dernier, ce 22 janvier 2017. La nuit blanche est belle quand on prend du plaisir à travailler en équipe…
Bilan 2017
Au niveau international, ils étaient plus de 36 000 participants à la GGJ 2017, répartis dans les 707 lieux de 95 pays. L’organisation GGJ se félicite, et elle a bien raison, d’avoir vu éclore en un peu plus de 2 jours plus de 7000 prototypes de jeu. Tous sont partis du thème « Waves » (les vagues, en français), suffisamment large pour partir dans moult directions. Et c’est bien le but : une Global Game Jam est faite pour libérer la créativité de tous les participants… « Out of the box » est son mantra.
Sur l’échelle Epitech
C’est à Epitech Lyon que cette année, l’affluence a été la plus forte. Notre école lyonnaise, en partenariat avec Lyon French Tech a accueilli plus de 200 « jammeurs » ce week-end. Elle figure ainsi au 2ème rang français et même au 20ème au niveau mondial pour ce qui est de l’animation de la communauté gravitant tous les ans autour de ces Global Game Jams. La cheville ouvrière de ce grand moment en a été Antoine Besnard (promo 2019), très dynamique étudiant de l’école à Lyon. Il a été pour l’occasion interviewé par gamewave. Et une « after GGJ Lyon 2017 » va prolonger ce qui s’est passé ce week-end.
Une after à Strasbourg aussi
Dans la capitale alsacienne, on a poussé les choses comme à Lyon jusqu’à « rallonger » le format, en y ajoutant une « after GGJ ». Lundi 30 janvier prochain, les prototypes vont être appréciés par un jury, composé de représentants d’Epitech et d’Alsace Digitale. Ces « protos » seront ainsi à disposition de tous afin que tout un chacun puisse les tester en y jouant. Ils sont au nombre de 15, le fruit d’un week-end de travail des 110 participants strasbourgeois réunis au Shadok.
À Toulouse
Le kick-off, autrement dit le top départ de la GGJ a été donné à Toulouse par Sébastien Munier, CEO de Xfield PaintBall. La GGJ toulousaine a réuni 45 participants et parmi eux, ceux issus de la promo 2021 de l’école ont tenu un live sur « the » plateforme des fans de jeux vidéo, Twitch. Selon Rodolphe Asséré, responsable du Hub Innovation d’Epitech à Toulouse, « ces étudiants en première année (promo 2021) nous ont donné une belle leçon de travail et d’organisation lors de cette GGJ. Ils ont fonctionné comme un vrai studio de jeux vidéo, le tout streamé en live pendant les 48 heures ! Ils ont tout fait eux-mêmes à la main (enregistrement musique au saxo / guitare, récupération des sons dans la nature (et avec une bouilloire…), assets graphiques et animations, level design, histoire, coder le tout, rassembler des beta-testeurs, animer la communauté et gérer le stream tout le week-end. Nous tenons à féliciter le groupe Studio 603 pour leur implication exemplaire. Vous pouvez retrouver leur jeu ici et évidemment y jouer ».
À Paris
Selon Quentin Guay, « cette Global Game Jam 2017 a été un vrai succès : près de 80 personnes étaient venus à l’édition 2016 pour développer un jeu sur le thème « Rituel ». Cette année, c’étaient 150 participants qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Les 31 jeux produits à l’issue de ce week-end sont disponibles gratuitement sur le site de la Global Game Jam. De nombreuses équipes ont passé des nuits blanches sur leurs projets en se donnant à 200% ! Tous les retours sont positifs et les participants étaient ravis de l’organisation, notamment pour les moments conviviaux dont et entre autres, un buffet de lancement et un pot de clôture ».
À Nice, les 32 participants ayant développé 5 projets avaient la frite.
À Rennes, cette GGj s’est, elle, déroulée au Jardin Moderne.
À Montpellier, on a stressé puis essayé de déstresser. Un groupe a fait les choses bien pour promouvoir son projet Ants Revolution, la preuve en vidéo.
À Nantes, on a dormi assis.
De Marseille à Lille en passant par Bordeaux et Nancy tout le monde a joué le jeu de la Jam. Et c’est bien normal.